La transition actuelle concerne les entreprises autant que les personnes employées. De l'euphorie au sentiment d'insécurité, en passant par une certaine hype, les réactions sont contrastées et contradictoires. La première partie de cet article se penchait sur les répercussions et opportunités qui se présentent aux entreprises. Regardons de plus près celles qui se présentent à chacun(e) d'entre-nous.
Text: Johannes Herold* | 13.03.2023
Les changements qui affectent le monde du travail influencent non seulement les entreprises, mais aussi les personnes qu'elles emploient. Collaboration intergénérationnelle, places de travail menacées par l'IA ou encore compétences requises: Les défis se multiplient et grandissent – mais restent des défis, qu'il est donné de relever à celles et ceux qui les abordent avec intérêt, en prenant part au changement plutôt qu'en les subissant.
Il est difficile de dire s'il y aura assez de travail pour tout le monde à l'avenir. Mais une chose est sûre: les nouvelles technologies créent de nouvelles tâches. «La moitié des métiers qui existeront en 2030 n'ont pas encore été inventés», prédit le futurologue bâlois Gerd Leonhard.
Le physicien et fondateur du «Future of Life Institute» Max Tegmark évoque ainsi les facteurs qui détermineront à l'avenir le choix d'une profession: «Nous devons conseiller à nos enfants ce qui est juste. Ils doivent choisir des professions dans lesquelles la créativité, l'improvisation et le facteur humain ont leur place.» Il poursuit: «Mais à plus long terme, nous avons besoin de solutions pour permettre aux gens de trouver un but et un sens à leur vie sans travail. Le revenu de base universel est peut-être une solution.»
«Un, deux, trois, le temps file – nous aussi», écrivait Wilhelm Busch à la fin du 19e siècle. On pourrait aujourd'hui remplacer temps par innovation. Les nouveaux développement se multiplient de manière exponentielle, les cycles d'apparition des innovations et des technologies sont de plus en plus courts. Nous vivons une époque de bouleversements avec des taux d'accélération que nous ne pourrons bientôt plus imaginer. Il est néanmoins important de rappeler la loi d'Amara: «Nous avons tendance à surestimer l'impact du progrès technique à court terme et à sous-estimer ses effets à long terme.»
L'homme a toujours été doué pour développer et utiliser des outils, du biface à l'IA. Les outils déterminent les processus et donc la manière de travailler: du plan aux données pour finir à la fabrication. La complexité va augmenter, les outils vont évoluer avec. Et c'est ce que nos compétences doivent aussi faire.
Christoph Burkhardt, expert en innovation et technologies numériques, résume ainsi la situation: «L'apprentissage est une stratégie de survie cruciale qui ne va ni disparaître ni diminuer, mais devenir d'autant plus précieuse face aux nouvelles technologies et aux nouveaux outils.»
Nous pourrons alors nous aussi trouver un sens à tout cela.
Face à la numérisation croissante, la gestion de l'information joue aussi un rôle de plus en plus important dans le secteur de la construction. CRB tient compte de cette évolution en proposant une offre de formation continue variée.
CRB proposent aux entreprises de faire un état des lieux et d'évaluer leur avancement sur la voie de la transformation numérique.